Gisement de Fer de Belinga : Le ministre des Mines en inspection

DIG/ Que faut-il faire pour rendre le gisement de fer de Bélinga un projet réellement rentable ?

En visite d’inspection sur le site situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo, le ministre des Mines, Gilles Nembe, et les membres du haut-commissariat chargé du pilotage de ce projet se sont longuement interrogés sur la question. Notamment au vue de tous les investissements préalables à mettre en œuvre avant son démarrage effectif.

« Pour permettre la fiabilité financière des infrastructures via Belinga, il faut une production annuelle de fer supérieure à 40 millions de tonnes.

C’est énormément de matériaux à déplacer. En plus, il faut une bonne reconnaissance du gisement.

Aujourd’hui nous commençons justement à mieux appréhender le gisement et les réserves, on peut les estimer autour de 700 et 1 milliards de tonnes. Ce qui est bien, mais pas suffisant »,  a reconnu le ministre des Mines.

Pour le membre du gouvernement, il faut être capable de bien planifier toutes les infrastructures nécessaires pour la bonne exploitation du minerai.

Au titre de ces infrastructures, il y a le chemin de fer dont le tracé part de Belinga jusqu’à Booué.

« En sachant bien que sur ce linéaire, on a 11 millions de tonnes, les travaux en cours ajouteront 16 millions de tonnes. Même si nous faisons le maximum, il sera difficile d’atteindre les 40, 50 millions de tonnes. Aujourd’hui nous nous dirigeons clairement vers une sortie par Mayumba », a expliqué le ministre Gilles Nembe.

Dans le même ordre d’idée, la fourniture en énergie fait également partie des préalables. La province de l’Ogooué-Ivindo n’ayant pas de barrage hydroélectrique, il faut donc en construire.

« Du côté de Booué, nous avons un potentiel de 600 à 800 mégawatts. Donc c’est un barrage qu’il faudra créer. Il faut, à cet effet, injecter énormément d’argent. D’où la nécessité de dimensionner toutes les infrastructures pour qu’elles soient économiques rentables », a souligné le membre du gouvernement.

(Source : L’Union)

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La Redaction

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