DIG / Des retards répétés dans le versement des bourses d’études plongent des milliers d’étudiants gabonais à l’étranger dans une situation de précarité alarmante.
En France, en Russie, en Belgique, mais aussi au Sénégal et au Maroc, ces retards de paiement compromettent sérieusement la poursuite de leurs formations.
À Paris, des rassemblements ont eu lieu devant l’ambassade du Gabon, où des étudiants ont exprimé leur désarroi. Certains envisagent même un retour forcé au pays si la situation perdure.
Ce problème n’est pourtant pas nouveau. Dès janvier dernier, une manifestation à l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) avait dégénéré après quatre mois sans paiement.
Un étudiant cité par France 24, Alain, témoigne : « Depuis très longtemps, les étudiants gabonais sont confrontés à ce problème. Et malheureusement, la situation ne s’améliore pas. »
Selon des sources internes, le nombre de boursiers gabonais est passé de 11 000 en 2011, lors de la création de l’ANBG, à près de 30 000 aujourd’hui, dont entre 4 000 et 5 000 à l’étranger.
Cette augmentation s’accompagne de dysfonctionnements persistants au sein de l’agence, alimentant une crise récurrente qui appelle une réponse structurelle urgente.



