DIG / Autrefois fers de lance de la stratégie nationale contre la pollution, la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) et l’administration des Douanes sont aujourd’hui pointées du doigt pour leur inaction.
Ce désengagement opérationnel a entraîné un retour massif et visible des sachets plastiques sur l’ensemble du territoire.
En effet, le succès de l’interdiction reposait sur une coordination stricte entre deux piliers :
-Les Douanes : Chargées de filtrer les importations aux frontières pour tarir la source de l’approvisionnement.
-La DGCCRF : Garante de l’application de la mesure sur le terrain via des contrôles réguliers dans les commerces et l’infliction d’amendes dissuasives.
Le « vide » après Mays Mouissi
Force est de constater qu’un changement de dynamique s’est opéré. Depuis le départ de Mays Mouissi du ministère de l’Environnement, ces deux administrations semblent avoir déserté les missions qui leur avaient été assignées.
Ce relâchement de la surveillance a créé un appel d’air pour les réseaux de distribution de sachets plastiques, qui inondent à nouveau les marchés de Libreville et de l’intérieur du pays.
Sans une reprise immédiate des patrouilles et un verrouillage rigoureux des cordons douaniers, les efforts environnementaux consentis ces dernières années risquent d’être totalement réduits à néant, au détriment de l’écosystème gabonais.
Comme à la Fonction publique, une visite inopinée du Chef de l’Etat Brice pourrait certainement mettre un coup de pression aux responsables de ces 2 administrations stratégiques dans la lutte contre la pollution des sacs plastiques.



