DIG/ Le projet de construction de la route à péage baptisée « Owendo Bypass », longue d’environ 14 kilomètres et devant relier la Zone économique à régime privilégié de Nkok au port d’Owendo est…parfaitement réalisable.
C’est en tout cas les conclusions de l’étude de faisabilité du cabinet adjudicataire du marché.
Confiée en mars 2022 au cabinet SCET-Tunisie, l’étude de faisabilité du tracé optimal et les éléments de soutenabilité ont officiellement été présentés, le mardi 14 juin 2022, à Léon Armel Bounda Balonzi, ministre des Travaux publics, par la Société d’aménagement du Grand Libreville (SAGL).
« Il s’agit d’une autoroute qui fait à peu près 14 kilomètres. Comparée à la route actuelle d’une trentaine de kilomètres, on aura un trajet qui réduira d’environ 15 kilomètres la distance entre la Zone économique de Nkok et le port d’Owendo. Elle permettra aussi de réduire de 30 minutes le temps de parcours », a indiqué Mourad Zouari, chef de mission au cabinet SCET-Tunisie.
À la suite de la présentation des résultats de l’étude de faisabilité au membre du gouvernement, le cabinet prévoit d’échanger avec les populations impactées par le projet, conformément au volet lié à son programme de réinstallation des personnes dont on dénombre plus de 2500.
Caractéristiques
Pour rappel, le projet d’Owendo Bypass intègre deux (2) tronçons. Un tronçon d’un linéaire d’environ 12,5 km en 2*2 voies, reliera la zone du PK15 à Owendo dans un périmètre situé autour du carrefour SNI, qui sera défini à l’issue des études, et un second tronçon d’un linéaire d’environ 5 km en 2*1 voies, reliant cette nouvelle voie à la Zone Economique de Nkok.
La nouvelle route récupérera la totalité du flux fret routier (poids lourds, remorques et semi-remorques) provenant de la ZES de Nkok à destination du port d’Owendo et inversement.
Elle permettra aussi de récupérer une partie du flux de transport de marchandises de courte distance (véhicules de livraisons commerciaux) entre la Nationale 1 et la zone d’Owendo (Akournam, cité SNI, zone portuaire…).
Financé par le fonds d’investissement spécial Rise Gabon, le coût de sa construction est estimé à 60 milliards de francs.