DIG / Le Gabon figure parmi une douzaine de pays susceptibles de faire l’objet de sanctions britanniques en matière de visas, selon une récente déclaration du gouvernement du Royaume-Uni.
Selon le média info241, ces restrictions ciblent les États qui refusent ou tardent à reprendre leurs ressortissants expulsés du Royaume-Uni.
Londres a lancé un ultimatum : les pays concernés ont 90 jours pour coopérer, faute de quoi leurs ressortissants pourraient voir leurs demandes de visa britanniques systématiquement rejetées.
Cette mesure, qui vise à renforcer la politique migratoire du Royaume-Uni, place le Gabon dans une position délicate.
Bien qu’aucune expulsion massive de Gabonais ne soit rapportée, le pays est cité pour manquement à ses obligations en matière de reprise de documents de voyage.
La situation interpelle les autorités gabonaises, appelées à accélérer les procédures consulaires et à renforcer la coopération administrative internationale pour éviter des répercussions diplomatiques et économiques — notamment pour les étudiants, professionnels ou voyageurs en règle.
Alors que le Gabon cherche à élargir ses partenariats internationaux, cette alerte rappelle l’importance d’une diplomatie proactive et d’une gestion efficace des documents d’état civil et des passeports. Le compte à rebours est lancé.



