DIG/ Le déclenchement du « Kevazingogate » a aujourd’hui des répercussions bien au-delà des personnalités interpellées et déchues de leurs prérogatives.
Victime collatérale de ce scandale, la société Rougier Gabon voit ses activités se réduire drastiquement au point de commencer à percevoir des conséquences socio-économiques de plus grande ampleur, s’inquiète le syndicat national des travailleurs de Rougier Gabon(Syntrarga).
Selon son secrétaire général, Lambert Ngabzegwe, du fait de la paralysie des administrations des Douanes et des Eaux et Forêts, les feuilles de route qui permettent d’autoriser le transport de grumes ne sont plus visées.
« Les milliers de mètres cubes débités sont bloqués dans nos sites Mboumba-Oyali à Franceville et l’Ivindo, ainsi que les conteneurs stockés au port d’Owendo », a-t-il déploré.
Conséquence : défaut de trésorerie ; chômages technique dans les usines de Moyabi, Mbouma-Oyali, Ivindo, et très prochainement à celle d’Owendo et baisse du carnet de commande au niveau international.