Scrutin présidentiel : Pourquoi la caution est passée de 20 à 30 millions de FCFA ?

DIG / Adopté le 20 janvier 2025 à Libreville, le nouveau Code électoral impose une augmentation significative des cautions pour les élections au Gabon.

Les candidats à la présidentielle devront désormais s’acquitter de 30 millions de FCFA, contre 20 millions auparavant, tandis que les cautions pour les législatives et sénatoriales doublent, passant de 500 000 à 1 million de FCFA.

Selon les parlementaires, cette réforme vise à limiter les candidatures fantaisistes et à rendre le processus électoral plus efficace. Cependant, cette hausse suscite des critiques. De nombreux observateurs estiment qu’elle pourrait exclure les candidats issus de milieux modestes, renforçant les barrières financières à l’entrée.

Le coût global d’une campagne électorale, incluant les frais de déplacement, de mobilisation et de communication, constitue déjà un défi majeur.

Pour certains, cette mesure reflète une volonté de verrouiller l’accès aux fonctions électives au profit de l’élite économique et politique.

Malgré les controverses, d’autres saluent cette décision comme un pas vers la professionnalisation des élections.

En réduisant les candidatures opportunistes, cette réforme pourrait, selon eux, renforcer la crédibilité des processus électoraux et offrir aux électeurs des choix mieux structurés.

Reste à savoir si ce pari parviendra à concilier exclusion financière et quête de rigueur politique.

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La Redaction

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