DIG/ Le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye, a présidé, le 10 décembre 2018 à Libreville, le séminaire sur l’harmonisation des statistiques portuaires et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
L’objectif de ce séminaire de formation était de définir une méthode commune de présentation de données statistiques entre les ports membres. Et de former les agents des ports aux meilleures pratiques admises dans l’industrie portuaire.
« Ce processus commun servira ainsi de référence dans l’analyse, la comparaison des données et les calculs des indices de performances au sein des ports membres », a indiqué Sayid Abeloko, directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag).
Durant cinq jours, les participants vont se pencher sur les méthodes en matière de collecte, traitement et communication des données statistiques utilisées pour la gestion des ports.
« Ainsi, et pour ne pas se tromper, il convient d’avoir des données précises et fiables en vue d’une meilleure exploitation. Mais dans le domaine portuaire et maritime, l’association de gestion des ports de l’Afrique de l’ouest et du centre a fait un constat amer que chacun des ports membres tient ses statistiques à sa manière, ce qui rend difficile la comparaison pour mesurer la performance des ports », a affirmé Augustin Fatondji Tonan, SG de l’association de gestion des ports de l’Afrique de l’ouest et du centre.
Pour le ministre des Transports et de la Logistique, les ports du Gabon, à l’instar des autres ports de l’Afrique de l’ouest et du centre font aujourd’hui face aux défis de la production des statistiques fiables, harmonisables et comparables aux standards internationaux.
« La fiabilité de nos statistiques suggère que la méthodologie de collecte et de traitement de données statistiques soit identifiée et définie surtout à l’heure où nous assistons au développement de nos ports. L’harmonisation et la comparaison de nos statistiques quant à elles nécessitent d’une part, la nature des statistiques à retenir, leurs sources mais aussi la mise en place d’outils technologiques qui doivent permettre aux autorités portuaires, de croiser leurs données avec celles des concessionnaires », a précisé Justin Ndoundangoye.
Brice Gotoa