DIG/ Que va faire l’Etat si le groupe Veolia venait à porter l’affaire devant les tribunaux internationaux ?
En tout cas, tout porte à croire que le géant francais ne va pas se laisser faire et encaisser assez facilement la fin du contrat de concession qui le liait à l’Etat.
« Ce jour, des hommes en armes ont réquisitionné la SEEG – Société d’énergie et d’eau du Gabon, sur décision du Ministère de l’Eau et de l’Energie du Gabon. Le Groupe Veolia proteste vigoureusement contre cette action brutale menée en dehors de toute règle de droit et met tout en œuvre pour soutenir ses employés au Gabon, engagés depuis deux décennies pour fournir le meilleur service public d’eau et d’électricité aux citoyens gabonais. Veolia, ses dirigeants et ses employés au Gabon ont tout mis en œuvre pour établir un dialogue constructif et responsable avec les autorités. Aujourd’hui victime d’une expropriation brutale de la part de l’Etat gabonais, Veolia examine les conséquences juridiques de cette situation et attend du Gabon qu’il se conforme aux règles de droit et à ses engagements », a prévenu le groupe français.
Réaction* Pas du tout ébranlé par cette « menace à peine voilée » de la multinationale française, le gouvernement, à travers le ministre de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang, a réaffirmé s’être entouré de toute les garanties juridiques liées à sa prise de position.
« Je peux vous dire que l’opération qui a été faîte, l’a été par des jeunes gabonais brillants. Nous avons corroboré notre travail avec celui des grands cabinets internationaux d’avocats afin de sécuriser les aspects juridiques de cette réquisition. Et je puis vous dire que tout a été bien fait », s’est exprimé confiant le ministre de l’Eau et de l’Energie. Wait and See.