DIG/ D’après un audit réalisé en 2019 par Electricité De France (EDF) à la demande de la SEEG, sur l’ensemble du système électrique (production-transport -distribution électricité), des investissements globaux de 475 milliards de F CFA sont nécessaires pour renouveler l’ensemble des équipements de la SEEG devenus obsolètes et vieillissants pour la plupart.
« A l’épreuve des faits, l’on observe qu’aucun investissement structurant n’a été réalisé ces 20 dernières années, alors même que les besoins en consommation énergétique ont pratiquement doublé entre 2010 et 2024. Une insuffisance qui explique en très grande partie la crise actuelle (…).
Actuellement, nous avons un parc qui est vétuste et certaines pièces de rechanges sont totalement obsolètes. L’âge moyen des groupes thermiques est de 30 ans, celui des groupes hydroélectriques de 50 ans. Ces machines sont fortement éprouvées.
Figurez-vous que nous avons encore en fonctionnement ces équipements parce que les investissements requis n’ont pas été réalisés pour déclasser ces groupes en fin de vie. C’est dire que l’enjeu est de taille.
Il est donc extrêmement difficile à la SEEG, notamment aux heures de forte consommation, de répondre à la forte demande de la population. En 2024, par exemple, la demande a connu une progression de plus de 12% », a indiqué l’Administrateur provisoire de la SEEG, Steeve Saurel Legnongo, dans un entretien exclusif accordé au quotidien L’Union.



