DIG/ Depuis l’installation du logiciel Singa en 2014 – une application moderne qui devait, dit-on, améliorer la qualité des relevés en utilisant des nouveaux outils digitaux- les clients de la SEEG n’ont de cesse de se plaindre de la hausse incompréhensible des factures d’eau et d’électricité.
Une situation qui avait contraint l’ancien directeur général de la SEEG, Marcelin Massila Akendengué, lors de la journée mondiale de l’Eau organisée le 22 mars 2018, à reconnaître des cas de surfacturation engendrés par ce logiciel pendant des années.
Le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques avait alors décidé, en décembre 2020, de commander un audit pour « tout savoir ».
Quatorze mois plus tard, où en est le rapport d’audit ?
Interrogé en février 2022 par le quotidien L’Union sur les résultats de ce rapport, le ministre d’Etat Alain-Claude Bilie-By Nze indique, attendre lui aussi, le rapport final.
« À ma demande, un audit a été initié en novembre 2021 et confié au cabinet KPMG. Cet audit est en cours.
Nous attendons ses conclusions, mais depuis le début de l’année 2021, la SEEG a procédé à l’arrêt des estimations des consommations des clients, et désormais, le relevé est systématiquement accompagné d’une photo des index des compteurs.
Il peut y avoir encore des situations qui échappent à cette procédure, mais l’engagement est d’en finir avec la facturation par estimation de consommation », a souligné le ministre d’Etat.