DIG/ Malgré la réquisition forcée par l’Etat de toutes les installations de la SEEG détenues par la multinationale française Veolia, les mêmes problèmes subsistent et persistent.
Depuis plus d’un mois, plusieurs quartiers de Libreville- pourtant alimentés régulièrement- sont privés d’eau ou ne le reçoivent qu’au compte-goutte.
Une situation que la direction générale ne s’embarrasse pas en explications laissant la colère et les récriminations gagnées les foyers.
Sur la toile, les internautes ne se privent pas de déverser leur bile sur l’éternel prétexte saisonnier brandi par le service à la clientèle pour justifier cette énième pénurie d’eau. Non sans égratigner la nouvelle équipe dirigeante taxée d’incompétente.
« Un pays où il pleut 9 mois sur 12 c’est la seule excuse débile qu’ils ont trouvée…en saison des pluies certains quartiers ont le même problème pourtant c’est la saison des pluies…une bande d’incompétents à l’image du pays .Désolé n’en déplaise à certains », s’est emportée une internaute.
« Ca devient un problème culturel tellement ça paraît normal. Un pays où le client souffre et n’est pas servi mais il paie quand même! La Wonte ! », réchigne un autre.
Très inquiet pour la santé de ses patients, un médecin n’a pas caché son indignation sur sa page facebook provoquant un flot de commentaires négatifs sur la gestion de cette situation par la nouvelle direction générale.
« En consultation externe, au comptoir des pharmacies: gale, teignes en augmentation. Normal: pas d’eau potable dans les foyers donc plus d’ hygiène quotidienne. Le problème de pénurie d’eau et ou d’eau impropre à la consommation fournie par la dame bleue va nous créer de sérieux problèmes de santé publique à la longue… On fait semblant de trouver des solutions… C’est malheureux ! »
Au-delà de toutes ces récriminations, les solutions alternatives font petit-à-petit leur petit bout de chemin. En effet, plusieurs PME proposent déjà des forages d’eau pour obtenir un puit à domicile.
« Il serait temps que les Gabonais pensent à des alternatives de récupération des eaux de pluie, ou de filtration des eaux de la nappe phréatique… Quand on ne peut pas (plus) compter sur l’état, on doit apprendre a trouver ses propres solutions », a suggéré un autre internaute. Voilà qui est dit.