DIG/ Selon l’institut de géophysique américain USGS, la terre a légèrement tremblé dans l’ouest du Gabon, le dimanche 4 décembre 2022.
Le petit séisme, d’une magnitude de 5,5, n’a heureusement pas fait de victimes ni engrendré de gros dégâts, indique le gouvernement cité par l’AFP.
« Son épicentre était situé en pleine forêt tropicale, près du lac d’Eganza, à 200 kilomètres au sud-est de la capitale Libreville, et à 3,6 km de profondeur », a précisé l’USGS sur son site internet. La zone est quasi inhabitée.
« Les autorités provinciales continuent les investigations pour avoir un bilan définitif des dégâts et des réelles conséquences engendrées par ce séisme », a indiqué à l’AFP le service de communication du gouvernement.
Il faut savoir que le Gabon a déjà vécu d’autres séismes de ce genre et de très faible magnitude.
Rien qu’en 2021, 3 séismes d’une faible magnitude ont été enregistrés.
Interrogé en 2021, sur la dangerosité de ces phénomènes récurrents, le ministre en charge de l’Environnement, Lee White, s’était montré plutôt rassurant.
« Il n’y a pas à s’inquiéter. Comme la plus-part des tremblements de terre localisés sur la côte ouest-africaine, ces séismes sont fortement liés à l’ouverture de l’Atlantique qui repousse les continents Africains et Américains de 2 à 3 centimètres par an.
Même si cela semble insignifiant, les tensions cumulées sur plusieurs décennies ou plusieurs siècles réactivent les zones tectoniques structurées par des accidents, appelés « failles » par les géologues,
Fort heureusement, contrairement à d’autres pays comme la région de d’Agadir au Maroc, le Gabon n’est pas traversé par des grandes failles et ne risque pas de subir un séisme fort. Il n’y a donc aucun risque majeur connu à ce stade pour les populations », avait-il indiqué.
(Avec RFI)