DIG/ Suite à la crise interminable que connaissent les 170 employés de Pizolub Gabon SA, ponctuée par 5 mois d’impayés de salaires, l’organisation nationale des employés du pétrole (Onep) est montée au créneau, le 15 septembre 2020, à la faveur d’un point de presse, pour proposer au gouvernement des pistes pour une sortie de crise.
Pour l’Onep, « la sauvegarde de Pizolub dans le secteur stratégique des lubrifiants est une question de souveraineté nationale ».
Pour garantir sa viabilité et sa pérennité, l’Onep demande au gouvernement de mettre en place des mesures d’accompagnement qui protégeront la société Pizolub contre toute concurrence déloyale.
L’Onep suggère donc à l’Etat gabonais de faire bénéficier Pizolub d’une fermeture à l’importation telle que bénéficie Cimaf Gabon ; les quotas à l’importation ; la hausse des taxes et impôts sur les lubrifiants importés ; la suppression des conditions privilégiés accordées aux sociétés de production pétrolière affiliées à l’UPEGA, telles que Perenco, Total Gabon, Addax Petroleum, Assala Gabon, Vaalco, Maurel & Prom, etc.
Mais aussi l’exclusivité à Pizolub de la fourniture des lubrifiants aux sociétés industrielles et minières para-étatiques telles que la SEEG, Sétrag, CNNII, SOGARA, Télémania et la fixation aux marketeurs des quotas de consommation des lubrifiants fabriqués chez Pizolub.
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