DIG/ Dans le cadre de l’exécution du programme des infrastructures qualité de l’Afrique centrale (Piqac), la Société meunière et avicole du Gabon (Smag) a procédé le 12 avril dernier au lancement d’un programme de formation relatif au respect des normes internationales en matière de sécurité alimentaire, précisément pour ce qui est de la certification ISO 22000.
Cette série de formations, s’étalant sur une période de 8 mois, va se faire en plusieurs phases.
Destiné à près d’une trentaine des employés issus de différents services, le premier atelier de formation a permis, d’une part, d’édifier ces derniers sur les différentes sources de contamination chimique, biologique ou physique pouvant polluer les aliments depuis la transformation de la matière première au produit fini. Et d’autre part, à leur donner des clés sur les méthodes préventives et les bonnes pratiques d’hygiène en vue de préserver l’environnement de travail saint et garantir aux consommateurs des aliments de qualité.
« Comme tous ceux qui opèrent dans le secteur agroalimentaire, la Smag a mis en place des investissements et des équipements de très bon niveau et des infrastructures de qualité. L’enjeu est de former les ouvriers pour leur permettre de travailler en conformité avec les standards internationaux. A mon avis, c’est la chose la plus difficile à implémenter. Donc en termes d’investissements, il ya des investissements à faire. Aussi, il y a beaucoup de formations à faire pour qu’on arrive à garantir aux consommateurs des produits sains et saufs », a indiqué l’auditeur et consultant international en systèmes de management de qualité, de sécurité des aliments et l’innovation venue de Tunisie, Yosra Khalfallah
Cette initiative a été saluée par le directeur général de la Smag, Bruno lardit, qui souhaite également que le règlement de la dette de l’Etat soit effectif pour permettre à la Smag, en difficultés de trésorerie, de financer ses investissements majeurs.
Selon la formatrice, cet atelier sera accompagné des changements internes en vue d’améliorer la qualité des prestations de tous les acteurs de la chaine de production.
« Au niveau de la Smag, on va mettre en place les bonnes pratiques de fabrication, d’hygiène, de maintenance, de laboratoire et d’exploitation. On va aussi mettre en place un système de contrôle interne pour s’assurer de la propreté des tenues de travail des agents et le contrôle sur les produits ». Avant d’ajouter : « On va formaliser et analyser tout cela pour fournir un résultat qui permet de maîtriser différents types de dangers physiques biologiques et chimiques qui peuvent être véhiculés aux consommateurs à travers la farine et le pain », a-t-elle conclu en rappelant qu’avec la certification ISO 22000 on n’est pas loin du risque Zero.
D.B.M