DIG/ Le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma a reçu en audience, le vendredi 3 novembre 2023, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, Ludovic Megne, accompagné du directeur général de la Société nationale immobilière Hermann Kamonomono.
Après avoir écouté la situation de cette structure, bras séculier de l’État en matière d’accès au logement, le Chef de l’État a rappelé les nombreuses attentes des populations dans ce secteur. C’est pourquoi des instructions fermes ont été données pour accélérer les chantiers en cours et permettre aux Gabonais de bénéficier de logements à des coûts raisonnables.
En effet, pour le président de la Transition, le coût des logements proposés par la SNI sont tout simplement exorbitants et ne permettent pas à la plus grande partie des compatriotes d’accéder à la propriété.
« J‘ai demandé aux responsables de ce secteur de mettre en place un plan visant à réduire les coûts d’acquisition des logements afin de garantir un accès équitable à ces commodités essentielles pour toutes les couches de la population », a personnellement écrit le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma sur son compte twitter.
Pour le ministre de l’Habitat, les instructions du Chef de l’Etat sont claires et visent à permettre à chaque gabonais de bénéficier d’un logement décent et à moindre coût.
« Le Président nous a instruits de revoir considérablement les coûts des logements qui sont extrêmement élevés. Pour le Président, les prix actuels ne sont pas acceptables.
Le Gabonais paye pratiquement 300 000 francs par mois pour un logement à la SNI. Le Chef de l’Etat nous a demandé de le ramener entre 100 et 150 000 par mois.
Nous avons donc reçu des instructions fermes. Le président de la République nous a demandé de réfléchir rapidement et de mettre en place un plan d’actions », a souligné le ministre de l’Habitat.
Pour le directeur général de la SNI, le coût élevé des logements sociaux au Gabon se justifient pour plusieurs raisons.
« Nos capacités en logements sociaux ont baissé du fait que nos programmes ne sont plus accompagnés par le gouvernement comme par le passé. Nous avons des mécanismes tels que le Fonds national de l’habitat (FNH) qui n’existe plus aujourd’hui.
Donc ça a ralenti considérablement notre capacité à produire des logements sociaux. Mais nous sommes en train de mettre en place de nouveaux mécanismes pour que cette offre soit redoublée » a indiqué Hermann Kamonomono.