DIG/ Alors que le FMI voit dans le maintien actuel de la Sogara, un gouffre financier pour l’Etat, le gouvernement s’entête à conserver cette entreprise moribonde en l’état.
D’après les chiffres de la Direction générale des Hydrocarbures, à fin juin 2019, les indicateurs de la raffinerie ont été de nouveau orientés à la baisse.
Le volume de brut traité a chuté de près de 48% à 243 340 tonnes métriques, dénotant de l’incapacité des installations actuelles à répondre à la demande locale.
En conséquences, les importations ont bondi de près de 37% à 201 507 tonnes métriques de produits raffinés.
S’agissant des ventes, hormis le turbine fuel 1 dont les ventes ont progressé de 60,6%, tous les autres
produits accusent un net recul, matérialisant ainsi la mauvaise conjoncture que traverse la Sogara dont l’exploitation devient structurellement déficitaire.
Conséquemment, le chiffre d’affaires a chuté de 37,75% pour s’établir à 81,4 milliards de FCFA.