DIG/ Fin novembre 2016. C’est le nouveau délai accordé par le gouvernement aux occupants illégaux des logements d’Angondjé.
Suite à une nouvelle analyse de la situation, le ministère de l’Habitat et le collectif des habitants de la « Cité de l’égalité des chances » se sont finalement accordés sur deux points pricipaux: libérer, dans une dizaine de jours, les habitations avant de procéder, au cas par cas, à une régularisation.
« Ce que je peux dire dès à présent, c’est que le principe demandé par le représentant des collectifs d’avoir un léger report de leur départ est accepté. Le principe de ce report est donc acquis. Les occupants illégaux auront jusqu’à la fin du mois de novembre, début décembre pour quitter Angondjé et Bikélé », a indiqué le Vice-Premier ministre en charge de l’Habitat et du Logement Bruno Ben Moubamba.
Après un bras de fer interminable à la limite de l’affrontement physique, la représentante du collectif de la « Cité de l’égalité des chances » s’est dit satisfaite de ce compromis, invitant les quelques 800 squatters à évacuer les lieux d’ici la fin du mois.
« On a reçu des assurances du Vice-Premier ministre qu’il doit y avoir, primo, libération des logements, et ensuite régularisation. Il s’est mis à la place de la population. Il nous a recadré, nous qui sommes des squatters. A partir de là, nous allons sensibiliser les populations qui sont également les partenaires de l’Etat, à mieux comprendre et à mieux se comporter dans un état de droit », a indiqué Pauline Nyingone.
Auteur : Brice Gotoa