Après plusieurs avertissements sans fin, le ministère de l’Habitat et du Logement est passé le 27 décembre 2016 à l’acte, ainsi que l’avait prévenu la vielle, au cours d’un point de presse, le Vice-premier ministre Bruno Ben Moubamba.
Sur ordre du procureur de la république et en application de l’ordonnance en exécution rendue par le tribunal de première instance de Libreville, une importante escouade des forces de police s’est déployée, dans la matinée du 27 septembre, sur les sites d’Angondgé et de Bikélé où résidaient illégalement quelques 800 squatters.
Devant la pression des unités de défense, plusieurs centaines d’occupants illégaux se sont résignés à remettre les clés des habitations pourtant déjà attribués à des Gabonais, dit-on, économiquement faibles.
L’opération qui n’a pas connu d’incidents majeurs, hormis des éclats de voix, s’est déroulée en présence d’un huissier de justice commis par le gouvernement.
Le ministère de l’Habitat s’est tout de même montré « magnanime » en accordant, un délai de quelques jours, aux squatters pour récupérer entièrement leurs effets personnels.
Afin de sécuriser les logements vidés, des vigiles ont été affectés pour une période d’un mois.