DIG / Les services de douane gabonais ont procédé à une saisie massive de 7 750 comprimés de Tramadol — connu localement sous le nom de « Kobolo » — à Bitam, ville frontalière du Cameroun.
Les cachets, dissimulés dans des sacs de farine, étaient destinés à alimenter un réseau de distribution clandestin.
Cette opération met en lumière la persistance du trafic transfrontalier de substances psychotropes, malgré les efforts sécuritaires.
Le Tramadol, opiacé de synthèse vendu entre 250 et 500 FCFA la pilule, est devenu un fléau national, particulièrement chez les jeunes : agressivité, déscolarisation, dépendance… l’addiction gagne même les établissements scolaires, dès la sixième.
Le « Kobolo » n’est pas seulement un problème sanitaire — c’est une menace pour l’avenir de la jeunesse gabonaise.
Si les saisies se multiplient, les autorités devront désormais renforcer la coopération régionale, la sensibilisation précoce et la répression ciblée des réseaux de revente, souvent orchestrés par des élèves eux-mêmes.



