DIG/ Au terme de près de deux semaines d’examen, les membres de la Commission nationale de subvention d’aide à la presse écrite et numérique ont déclaré 60 dossiers (21 pour la presse écrite et 39 pour la presse numérique) éligibles sur les 106 candidatures (41 pour la presse écrite et 65 pour la presse en ligne) présentés.
Au total, 46 organes de presse ont été rejetés.
Instauré en 2003 par le défunt président Omar Bongo Ondimba, cet appui financier aux organes écrits au départ, puis ouvert depuis 5 ans aux médias numériques, vise à soutenir l’effort de ceux-ci dans le maintien de l’expression démocratique.
Pour bénéficier de cette inscription budgétaire contenue dans la loi de finances, il fallait aux intéressés respecter trois types de critères.
Il s’agit des conditions d’ordre administratif (agrément de commerce, fiche circuit, agrément technique); technique (une équipe bien structurée, des équipements de rédaction) et d’éthique et de déontologie (ne pas avoir été sanctionné par l’autorité de régulation, respecter la périodicité, la diversité d’opinion, et avoir une fiche fournie par sodipresse pour juger de la productivité).
Evaluée à 500 millions FCFA au moment où l’instaurait feu Omar Bongo Ondimba, son enveloppe s’est considérablement réduite pour être aujourd’hui fixé à 127 millions de francs.
