DIG/ Il fallait s’y attendre. Les surtaxes aériennes vont finir par rendre l’aéroport de Libreville de moins en moins compétitif et attractif pour les compagnies aériennes.
D’après des sources concordantes, la compagnie aérienne Air France a décidé de réduire à partir de la fin du mois d’octobre 2025 ses vols directs entre Libreville et Paris.
Le transport hexagonal va désormais opérer 4 vols directs entre Libreville et Paris et 3 vols indirects en passant par Pointe-Noire au Congo.
Pour des raisons de rentabilité, d’autres compagnies, indique t-on, pourrait suivre l’exemple d’Air France.
Il faut savoir que le Gabon se positionne désormais en tête des pays africains où les taxes et redevances sur les vols internationaux sont les plus élevées, selon le rapport 2024 de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).
Un passager quittant le Gabon paie en moyenne 297,70 dollars, soit plus de 167 000 FCFA par billet, rien qu’en frais imposés.
« Le Gabon est le pays le plus cher d’Afrique pour les départs aériens internationaux », souligne l’étude intitulée AFRAA Taxes and Charges Study Review 2024.
Le rapport dénonce un fardeau tarifaire excessif qui freine la croissance du transport aérien en Afrique, déjà pénalisé par des infrastructures limitées et des coûts d’exploitation élevés.
Ces frais dissuasifs pèsent à la fois sur les compagnies aériennes, qui voient leur rentabilité réduite, et sur les voyageurs, confrontés à des billets toujours plus chers.



