DIG/ Six (6 jours) seulement après avoir infligé une interdiction de 12 mois à la chaîne publique française France 2 pour avoir osé rediffuser à la veille des festivités marquant la fête de l’indépendance du 17 août, le documentaire intitulé « Le Clan Bongo, une histoire française », la Haute autorité de la communication (HAC) vient de se déjuger.
Sur saisine du média hexagonal en vue d’une requête en révision de sa suspension et de l’interpellation de ses homologues présidents des institutions similaires regroupés au sein du Réseau des instances africaines de régulation, la HAC a décidé, en séance plénière extraordinaire du lundi 27 août 2018, d’accorder des circonstances atténuantes à France 2 en revoyant à la baisse sa sanction à finalement…3 mois, a indiqué le Conseiller-membre Lucie Akalane sur les antennes de Gabon 1 ère.
Si ce rétropédalage est perçu comme un coup de pression de Paris, il reste que cette décision intervient, 3 jours, après la sortie du ministre d’Etat en charge de la Communication, Guy-Bertrand Mapangou, qui désavouait presque le gendarme des médias en indiquant n’avoir pas été « consulté » pour un organisme placé sous sa tutelle.
Le ministre s’est inquiété des nombreux dérapages médiatiques insinuant un nouveau réchauffement des relations déjà compliquées avec l’Elysée.