DIG/ Alerté par les opérateurs de la filière forêt-bois des risques d’asphyxie générale des activités du secteur forestier en raison du scandale du Kévazingo, le Premier Julien Nkoghe Békalé a eu, le 28 mai 2019, une séance de travail avec un groupe d’acteurs de cette filière conduit par Frédéric Ober, le directeur général de la filiale locale de l’exploitant forestier suisse Precious Woods.
Le Chef du gouvernement a annoncé le redémarrage du service dans les unités de transformation de bois, jusqu’ici à l’arrêt. Mais également la reprise imminente du service au ministère des Eaux et Forêts dont il est le nouveau responsable.
« Le Premier ministre a instruit rapidement les services pour que tout revienne dans l’ordre, pour qu’effectivement les empotages et le transport des grumes jusque dans les usines de transformation se fassent régulièrement comme d’habitude et que toute la filière forêts et bois se remette en marche » a indiqué le ministre délégué en charge des Forêts, Franck Nguéma, le 30 mai sur les ondes de RFI.
En raison de l’enquête judiciaire en cours, plusieurs entreprises non impliquées dans ce scandale se trouvent injustement pénalisées car les agents de l’administration forestière ne signent plus, par exemple, les P.V. de chargements qui permettent d’entamer les procédures d’exportation auprès de la douane.
D’après l’Union des forestiers industriels du Gabon et aménagiste (Ufiga) qui regroupe 15 entreprises, près de 400 employés sont au chômage technique et 760 autres sont menacés de l’être également.