DIG/ Le gouvernement gabonais accorde très peu d’intérêt aux prévisions très modérées des institutions financières internationales et des agences de notations internationales comme Fitch rating qui prédit une croissance à 2,7 % en 2026.
En effet, la 3e session ordinaire du Comité National Financier (CNF) s’est tenue, le lundi 22 décembre 2025, au siège de la BEAC à Libreville, sous la présidence du ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations Henri-Claude Oyima, rapporte notre confrère Gabon 24.
Cette réunion avait pour objectif principal d’examiner le cadre macroéconomique du pays, à travers l’analyse de la situation économique et financière nationale, mais aussi de définir les orientations pour l’année 2026.
Selon le ministre de l’Économie, les travaux ont d’abord permis d’évaluer la performance de l’économie nationale en 2025.
« Nous avons regardé comment l’économie a progressé. L’économie a progressé avec un taux de croissance que nous pensons arriver autour de 3 % en 2025 », a-t-il indiqué.
Sur la base de ce diagnostic, le CNF a arrêté les grandes orientations macroéconomiques pour 2026, en cohérence avec la loi de finances récemment adoptée.
L’objectif affiché est un taux de croissance de 6,5 %.
« Nous dessinons donc des orientations pour 2026 en conformité avec la loi de finances, avec un objectif d’un taux de croissance de 6,5 % », a précisé le membre du gouvernement.
Pour rappel, dans son dernier rapport sur le Gabon, l’agence de notation américaine Fitch Rating indique que la dette publique devrait atteindre 80,4 % du PIB en 2025, puis dépasser 85 % en 2026-2027, bien au-dessus de la médiane des pays comparables.
Sur le plan économique, la croissance est attendue à 3,5 % en 2025, avant de ralentir à environ 2,7 % à partir de 2026, faute de financements suffisants pour soutenir les investissements structurants.
