Taxe sur le mobile money : L’Assemblée nationale dit « NON » à Mays Mouissi

DIG/ L’argumentaire du ministre de l’Economie et des participations Mays Mouissi n’aura pas suffi à convaincre le parlement.

Encore mois l’interview-plaidoirie accordée par le directeur général de l’Economie et de la Politique fiscale, Jean-Baptiste Ngolo Allini au quotidien « L’Union ».

Combattu fermement par le président de l’Association gabonaise des usagers de banque (AGUB), Gildas Ndzengue Mbomba, le projet de loi portant taxation des transactions électroniques a purement été rejeté.

En effet, l’Assemblée Nationale de la Transition a adopté, le mercredi 11 décembre 2024,  à l’unanimité, la suppression de la taxe sur les retraits bancaires et celle sur les services de mobil banking qui étaient inscrites dans le Projet de Loi.

Cette nouvelle taxe fixait le taux de prélèvement à 0,5% et elle devait s’appliquer à toutes les personnes physiques ou morales disposant d’un compte de monnaie électronique ouvert auprès d’une société de messagerie électronique.

Cette taxe devait porter uniquement sur les transactions financières électroniques supérieures ou égales à 10.000FCFA effectuées à partir du mobile money et devait concerner uniquement les opérations de retraits, de paiements électroniques et de transferts électroniques nationaux et internationaux.

Le ministère de l’Economie comptait ainsi prélever 26 milliards de francs par an afin de financer certains projets prioritaires contenus dans le Plan national de développement de la Transition (PNDT).

« C’est envoyer là, un mauvais signal aux consommateurs. C’est une mesure qui limitera l’inclusion financière, le gouvernement dit lutter contre la vie chère mais on rajoute des nouvelles taxes et impôts sur le dos des consommateurs. Il est regrettable de constater qu’au lieu d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement fait le choix de le baisser », s’était insurgé le président de l’Agub lors de la présentation de ce projet de loi.

Les parlementaires lui ont finalement donné raison.

 

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La Redaction

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