DIG/ L’adoption dans le projet de loi de finances 2019 de plusieurs nouvelles taxes, portant notamment sur les transactions financières par voie électronique, sur le prix de l’électricité et de l’eau, ou encore sur les boissons alcoolisées importés avait provoqué une levée de bouclier à la Confédération patronale gabonaise (CPG).
En effet, le patronat avait marqué son inquiétude quant à l’effet pervers de ces nouvelles taxes au niveau de la trésorerie des entreprises et du pourvoir d’achat des ménages.
Dans un entretien accordé le 4 janvier 2019 au quotidien L’Union, le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement; Jean-Marie Ogandaga a annoncé que ces nouvelles taxes ont été annulées.
« Je voudrais d’avance vous rassurer qu’il n’y aura pas de taxe sur les transactions électroniques dans la loi de finances 2019. Plus généralement, j’ai déjà indiqué que l’objectif du gouvernement est l’élargissement de l’assiette fiscale.
Le gouvernement n’a aucun intérêt à asphyxier les entreprises mais il y a effectivement lieu d’approfondir la réflexion pour parvenir à un équilibre sur la fiscalité afin d’éviter qu’elle ne soit supportée par un nombre trop réduit d’opérateurs économiques. Concernant particulièrement la taxe sur le prix de l’électricité, l’objectif du gouvernement était de proposer un moyen de financement durable du ramassage des ordures qui est devenu, au fil des ans, une préoccupation majeure en termes de santé publique.
Néanmoins, comme pour la taxe sur les transactions par voie électronique, la réflexion doit continuer afin d’envisager le meilleur dispositif à mettre en œuvre pour parvenir à régler définitivement la question de l’insalubrité publique. Comme vous le voyez, il n’y aura pas plusieurs nouvelles taxes dans la loi de finances 2019″. Dont acte.