Selon le représentant de Samsung au Gabon, le smartphone Galaxy Note 7 qui a été retiré de la vente internationale par le constructeur coréen pour cause d’explosion de la batterie, n’est pas commercialisé sur le territoire national.
« Je vous confirme, à ce jour, par le réseau officiel, qu’aucun téléphone, à ma prise de décision, n’a été importé sur le Gabon. Donc aujourd’hui, on ne mettra pas en jeux la sécurité des consommateurs gabonais », a affirmé Jean-Jacques Dupond, directeur général de Samsung Gabon.
Joints par téléphone, les représentants marketing des quatre opérateurs de téléphonie mobile (Airtel, Libretis, Moov et Azur) ont confirmé n’avoir vendu aucun smartphone Galaxy Note 7.
Cependant, on aurait identifié depuis la Corée, quatre personnes sur le territoire gabonais ayant des téléphones Samsung de ce type.
Les « malheureux » acquéreurs ont reçu un message d’alerte les invitant à prendre contact, au plus vite, avec leurs revendeurs pour remboursement ou échange.
« Officiellement, des enquête sont en cours de la part de Samsung et des organismes extérieurs pour savoir l’origine du problème. Mais pour des raisons de sécurité, on a décidé d’enlever tous les téléphones de la vente», a conclu Jean-Jacques Dupond.
Après un lancement en fanfare à la mi-août, le Galaxy Note 7 a fait face à une série de cas d’explosions, à l’origine du rappel de plus de 2,5 millions de modèles.
Censé faire de l’ombre à l’iPhone 7, ce smartphone est à l’origine du plus grand fiasco du secteur des nouvelles technologies pour un fabricant de smartphones.
Le coût du rappel des téléphones a été estimé à plus d’un milliard de dollars (600 milliards de francs).
Brice Gotoa