TICAD 7 : Les investissements japonais en Afrique ont atteint 20 milliards de dollars entre 2016 et 2018

DIG/ Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a officiellement ouvert le 28 août 2019 à Yokohama au Japon, la 7e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad VII)/

Organisée en partenariat avec  l’ONU, la Banque mondiale, le Pnud et l’Union africaine, et placée sur le thème principal : « Faire progresser le développement de l’Afrique  en recourant aux peuples, à la technologie et à l’innovation », le Chef du gouvernement nippon entend donner un coup d’accélérateur aux projets intégrateurs lancés lors de la 6e édition de la Ticad qui s’est déroulée en 2016 Nairobi au Kenya et qui selon lui doit constituer le point de départ de ce qu’il a qualifié de «  Nouvelle Ticad ».

Au cours de la période 2016-2018 (3 ans), les investissements du secteur privé japonais en Afrique ont atteint 20 milliards de dollars, soit près de 12 000 milliards de francs CFA.

« La nature et l’objet des investissements sont très variés, mais tous visent à apporter de la valeur à l’Afrique », a indiqué Shinzo Abe.

Ces appuis conséquents ont permis de financer d’importants projets tels que la Coalition for African rice development (Card) qui a favorisé le doublement de la production de riz dans 32 pays africain (2008-2018) ; le réseau des câbles de l’atlantique sud (Sacs) en voie d’achèvement et qui va relier directement l’Angola au Brésil sur une distance de près de 6200 kilomètres. Construit par le japonais NEC Corporation, il va permettre la transmission des données à grande vitesse entre les 2 continents.

On peut aussi citer l’Initiative for food and nutrition security in Africa (IFNA) destinée à favoriser les bonnes pratiques en matière agricole ( 2016-2025) ou encore l’African Business education (ABE)  qui a permis de former, entre 2014 et 2017, près de 1200 étudiants africains dans des secteurs de pointe…

Pour le gouvernement nippon, la stratégie de la Ticad n’est pas d’accorder des financements sous formes de prêts aux pays africains déjà surendettés. Mais de leur proposer un nouveau modèle de développement plus responsable et plus intégrateur des différentes couches de le population.

 

 

 

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La Redaction

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