DIG/ Portée par une hausse de 42 % du prix de vente de ses deux qualités de brut, Total Gabon confirme son embellie amorcée en début d’année après des exercices précédents difficiles.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le résultat net de l’entreprise s’est établi à 254 M$ (147 milliards de francs), en forte hausse par rapport au neuf premiers mois de l’année 2017, en raison, notamment, de la cession dans le champ de Rabi-Kounga et de la hausse des prix.
Le chiffre d’affaires des neuf premiers mois de 2018 est ressorti à 697 M$ (418 milliards de francs), en baisse de 4% sur une base comparable à 2017. L’effet positif de la hausse des prix de 42% ayant été impacté par la baisse de 53% des volumes vendus. De plus, les prestations de services ont baissé du fait de la cession du réseau de pipelines Rabi-Coucal-Cap Lopez.
La part de production de pétrole brut liée aux participations de Total Gabon s’est élevée à 36 600 barils par jour, en baisse de 19% par rapport aux neuf premiers mois de 2017.
Celle-ci s’explique principalement par la cession à Perenco d’actifs matures le 31 octobre 2017 ; des avaries sur les compresseurs des champs d’Anguille et de Torpille ; du déclin naturel des champs partiellement compensés par l’apport de l’acquisition d’une participation additionnelle de 50% dans le permis de Baudroie Mérou en juin 2017.
Au titre des faits marquants de l’activité de l’entreprise depuis le début de l’année 2018, Total Gabon a annoncé avoir finalisé le 30 septembre 2018 la cession à Assala Upstream Gabon S.A. de l’intégralité de sa participation de 32,9% dans le champ de Rabi-Kounga, situé à terre dans le sud du Gabon.
La transaction s’est établie à 100 M$ avant ajustements.
« La simplification du portefeuille d’actifs permet désormais à Total Gabon de mobiliser ses ressources sur les champs opérés en mer pour en accroître la valeur en optimisant la production des pôles Anguille et Torpille et en lançant de nouveaux projets rentables », indique le communiqué de presse de l’entreprise.