DIG/ N’ayant pas obtenu gain de cause dans la majorité des propositions faites par la direction générale dans le cadre de la restructuration de Total Gabon, les employés de la 1ère entreprise gabonaise, ont saisi, le 5 juin 2018, l’Organisation nationale des employés du Pétrole (Onep) pour définir les modalités du dépôt d’un préavis de grève auprès de la direction générale de l’entreprise, peut on lire via une communiqué de l’Onep daté du 14 juin 2018.
Cette demande a reçu un écho favorable auprès de la centrale syndicale la plus représentative du pays, qui par la voix de son secrétaire générale par intérim, Sylvain Mayibi Binet, a invité, le 12 juin 2018, les représentants du personnel et membres du comité de négociations de Total Gabon à une séance de travail.
Cette initiative découle de l’échec des négociations issues des assemblées générales décisionnelles tenues du 23 au 25 mai dernier entre les employés des cinq sites de Total Gabon (Cap Lopez, anguile Marine, PG2, Torpile Marine et Base) et la direction générale.
Les discussions portaient sur 9 principaux points. Il s’agit notamment : du nouveau système de rémunération, la nouvelle entité juridique et l’indemnité de bonne séparation.
Il faut associer à cela, la mise en place d’un plan de départ négocié permanent, la démobilisation du personnel des sites vers la base et la situation du Centre médical. Sans omettre l’octroi d’un bonus pour les futures cessions d’actifs et bonus vente du patrimoine immobilier, l’octroi d’une prime de performance 4 C&D et les réclamations nouvelles enregistrées au cours de AG.
Pour ce qui concerne les points de désaccord, les employés de Total Gabon rejettent totalement le nouveau système de rémunération. Toutefois, ils ont opté pour des compromis sur les autres préoccupations.
D.B.M