DIG/ La décision du gouvernement d’autoriser la réouverture des hôtels et restaurants a permis de sauver « in extremis »plusieurs grandes structures d’une banqueroute annoncée.
C’est le cas de « La Baie des tortues ». Située dans la zone du Cap-Estérias, toute la panoplie de prestations offertes par la structure– à savoir les balades en forêt, les excursions à la plage dans le cadre de la vision des tortues, le jet-sky –, ont été à l’arrêt.
En effet, l’hôtel abritant ce site paradisiaque avait été contraint de fermer en envoyant en chômage technique 95 % de ses employés (75 agents). Seul 5% du personnel s’occupait encore de l’entretien.
Face aux difficultés de trésorerie, le promoteur ne pouvait plus payer que 50% du salaire de base aux effectifs en congés techniques.
Situé aussi dans la commune d’Akanda, le complexe « Le Cap Caravane » a dû également fermer ses portes.
Selon Danielle Louembe, responsable d’exploitation, la difficulté majeure à laquelle il fallait immédiatement faire face était le paiement des fournisseurs avec qui la structure est en affaire depuis de longues dates.
« Nous étions à bout de souffle, même pour garantir les salaires. Le seul avantage que nous avions est le fait que le promoteur soit également propriétaire des lieux. Dans le cas contraire, ce serait la banqueroute depuis le début de la crise sanitaire. », a t-elle indiqué.