DIG/ Lancé le 25 septembre 2020, la 1ère phase du chantier routier de la Transgabonaise- qui devrait relier Libreville à Franceville sur un linéaire de 800 km- tire à sa fin.
Selon le dernier constat fait par le secrétaire général du ministère des Travaux publics, Pierre Ybimba Mounanga,« les travaux sont exécutés à 70%».
Avec un net avancement sur la section Ntoum-Nsilé qui fait partie de la première phase (81 Km) dudit projet et où il ne reste à réaliser que quelques tâches de finition, à savoir les glissières de sécurité, la signalisation routière, le marquage routier et les bornes kilométriques.
L’autre section (Nkok-Ntoum) connaît une évolution positive, nonobstant le retard accusé dans son exécution.
«Avec l’appui de la Société autoroutière du Gabon (SAG), le gouvernement a demandé à ce que l’entreprise accroisse le nombre d’engins et d’équipes sur le terrain.
Nous avons donc constaté que sur ces 16 Km, l’entreprise a déployé huit équipes qui s’attellent à rattraper le retard. L’entreprise adjudicataire, Afcons, est déjà en train de réaliser 19 des 39 ouvrages hydrauliques prévus sur cette section, a rassuré le secrétaire général du ministère des Travaux publics.
D’ après Chérif Dhafer, l’ingénieur indépendant chargé du contrôle technique pour le compte du cabinet tunisien Studi international, les travaux s’exécutent conformément au cahier des charges.
Pour rappel, les travaux de la Transgabonaise consistent à relier la capitale gabonaise au chef-lieu du Haut-Ogooué, en traversant les provinces du Moyen-Ogooué, du Woleu-Ntem, de l’Ogooué-Ivindo et de l’Ogooué-Lolo.
Sa première phase vise à l’aménagement en 2X2 voies de la route comprise entre Nkok et Ntoum. Ensuite, en un élargissement entre le chef-lieu du département du Komo-Mondah à Nsilé.
La deuxième phase concerne les tronçons Nsilé-Bifoun (63 km) et Bifoun-Ndjolé (56 km).
(Source : L’Union)