DIG/ Le gouvernement de transition a de quoi s’inquiéter.
En effet, en raison de la situation politique au Gabon liée au coup de force de « Libération » de l’armée, les institutions internationales pourraient suspendre leur coopération financière avec le Gabon.
Notamment les prêts et les appuis budgétaires accordés par le FMI, la BAD, l’AFD, ou encore la Banque mondiale.
« Oui c’est une possibilité ! Nous pouvons être suspendus et perdre le bénéfice des financements internationaux.
C’est la raison pour laquelle nous aurions tort de ne pas tenir compte de cette réalité même si ce n’est pas encore le cas aujourd’hui.
Les règles des pays et des institutions dont on parle sont clairs. Elles prévoient que lorsqu’on a accédé au pouvoir d’une certaine façon, on peut faire l’objet d’une sanction.
Pour l’instant, les sanctions sont douces. Mais si nous rentrons dans n’importe quoi, nous risquons effectivement de perdre les appuis budgétaires et les décaissements de ces institutions internationales », a-t-il prévenu, le 27 septembre, lors de la conférence de presse.
Déjà, les Etats-Unis ont annoncé, le mardi 27 septembre, la suspension d’« une partie de son aide étrangère au Gabon le temps d’évaluer l’intervention anticonstitutionnelle par des membres de l’armée du pays ».