DIG / En dépit des surtaxes aériennes qui plombent l’activité des compagnies, le Gabon vient d’être officiellement salué par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour ses avancées en matière de sûreté aérienne, avec un indice de durabilité de 78,77 % — en hausse de près de 18 points en quelques années.
Au-delà de la reconnaissance technique, pour le gouvernement, cette performance pourrait avoir des implications économiques majeures.
En effet, un ciel sûr et bien régulé renforce la connectivité aérienne, un levier clé pour attirer les investissements étrangers, développer le tourisme d’affaires et faciliter les échanges commerciaux.
A cet effet, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma a reçu, le 5 novembre 2025, le Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WACAF) de l’OACI, Romain EKOTO.
Les échanges ont porté sur la modernisation du transport aérien au Gabon, notamment la mise aux normes internationales des infrastructures aéroportuaires et la construction du nouvel aéroport d’Andem.
En positionnant Libreville comme hub régional de référence, le Gabon tient à améliorer sa compétitivité logistique dans un contexte de relance économique post-transition.
La tenue, du 3 au 7 novembre, de la première réunion du Groupe AASPG (Système de l’Aviation Afrique–Océan Indien) à Libreville confirme ce rôle grandissant.
