DIG/ La Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) a fustigé l’arrêté N° 00097 /MTL/ 2017 établit par le ministère des Transports en février dernier. C’était à la faveur d’un point de presse tenue le 24 avril 2017 à Libreville.
Cet arrêté du ministère des transports porte sur la conduite, la certification et l’homologation des véhicules poids lourds, remorques, semi-remorques, engins et tous les équipements de levage et de manutention.
Selon la confédération, ce texte en violation à la réglementation en vigueur ne contient pas la signature du ministre en charge des Transports.
Aussi a-t-elle constaté sur ce document une absence notoire armoiries du gouvernement, et d’identifiant administratif de l’origine du service technique.
Par la voix de son président Emmanuel Zué Marcos, la CGPMEI indique également, à titre d’exemple, que la pratique professionnelle des poids lourds relevant du domaine de la conduite automobile, ne peut se définir dans un même contenu que les homologations et la certification.
Or la définition de ces trois disciplines très complexes permet de comprendre la différence qui doit s’établir dans l’élaboration de ce genre de corpus réglementaire.
« Ces arrêtés qui pris à contre-courant des discussions que nous sollicitons pour le maintien de nos activités, est un moyen clair de tuer celles-ci en nous retirant du secteur des transports, dans lequel nous avons investi nos efforts intellectuels et financiers depuis plus de quinze ans. C’est tout simplement la volonté de nous enfoncer dans la précarité au profit des entrepreneurs expatriés qui ne ménagent aucun effort pour militer en faveur de la fuite des capitaux. Sachant que cette attitude constitue un frein pour le développement de notre économie », s’est indigné Emmanuel Zue Marcos.
Brice Gotoa