DIG/ Le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye, a eu, le 26 mars 2019 à Libreville, une importante séance de travail avec l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (Artef) et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
Cette rencontre avait pour objectif de s’accorder sur le caractère urgent des travaux de réhabilitation et d’extension du chemin de fer.
« Il est grand temps d’optimiser le chemin de fer Transgabonais, construit à l’origine sur une seule voie, avec des possibilités de croisements essentiellement dans les grandes gares », a rappelé Justin Ndoundangoye.
Selon le membre du gouvernement, l’urgence est désormais de se lancer dans la construction des voies de contournements dites « gares dynamiques », pour faciliter les croisements de trains et envisager la construction des voies de dédoublements à certains niveaux, notamment entre Ndjolé, Ntoum et Owendo où sera érigée la première gare multimodale à Essassa, pour satisfaire le grand besoin généré par l’intense activité sur la Zone économique spéciale à régime privilégié de Nkok.
Cette séance de travail a permis au ministre de mettre à contribution le dernier financement mis à disposition par l’État à travers le mécanisme de refinancement par le crédit de TVA à hauteur de 21 milliards de FCFA pour financer tous ces travaux en profitant des plateformes parallèles actuelles, disposées à abriter 54 km de rail en voies nouvelles.
Les discutions ont également tourné au tour de la construction en cours de la voie ferroviaire au nouveau port minéralier d’Owendo, évalué à 9 milliards FCFA, grâce au partenariat entre Setrag et Gsez. Mais aussi d’envisager la possibilité de la création d’un chemin de fer Suburbain pour assurer une navette entre Owendo et Ntoum.
Brice Gotoa