DIG/ Dans un document de 15 pages daté du 10 décembre 2020, le groupe de travail de l’ONU contre la détention arbitraire a indiqué que la détention de l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga (incarcéré depuis le 13 décembre 2019) et de ses amis est « arbitraire ».
Par conséquent, le groupe de travail a exigé des autorités gabonaises, leur libération immédiate ainsi que leur indemnisation.
Le document liste les arguments des avocats et conseils de Brice Laccruche Alihanga, Grégory Laccruche, Patrichi Tanasa, Julien Engonga Owono et Geaurge Ekoh.
Leurs avocats dénoncent une procédure bâclée et non conforme, des conditions de détention inhumaines, des tortures en cellule et un long maintien en isolement.
De son côté, le gouvernement soutient que les procédures ont été régulières.
« Un délai de six mois a été fixé au gouvernement gabonais qui, lui-même à partir de janvier, sera membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies », a indiqué, dans une conférence de presse donnée le samedi 26 décembre 2020, Anges Kevin Nzigou, l’avocat des détenus.
(Source : RFI)