DIG/ Un navire d’Armement de pêche gabonaise (APG) a sombré le 14 mars 2019 aux environs de 17h au large du Port-Môle de Libreville.
Selon l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et les services de la Marine marchande, le naufrage n’a pas entraîne de pertes en vie humaine.
Selon le premier constat établi, le navire a coulé par négligence de l’armateur.
« Nous avons dans un premier temps auditionné l’armateur dont le responsable du navire est représenté par monsieur Christian Even. De cette première audition, il ressort que le navire a coulé parce qu’il avait une voie d’eau, c’est-à-dire, un trou dans la coque. Ce trou existait depuis approximativement 2 ans », a expliqué René Gnambault Fayette, directeur adjoint de l’Oprag Port-Môle. Avant de poursuivre :
« Nous avons pris des mesures rapides afin de circonscrire la zone de l’incident par un balisage visible de jour comme de nuit. Ceci pour prévenir d’autres incidents de navigation qui pourraient survenir ».
Actuellement, le problème qui se pose est le risque sur le plan de la navigation. En effet, les bouées fixées servent juste à prévenir, alors qu’il faut des bouées spécifiques et permanentes adaptées à ce type d’accident maritime.
Sachant que le Port-Môle a pour activité principale le départ et l’arrivée des passagers (soit 80%), il serait judicieux que les autorités portuaire et maritime s’accordent pour une éventuelle solution concernant cette épave qui représente un danger pour d’autres navires.
Brice Gotoa