DIG/ La compagnie pétrolière Assala Gabon ne sera pas mise en vente comme l’a annoncé l’agence de presse Reuters, qui avait affirmé que Carlyle International Energy Partners, branche du fonds d’investissement privé Carlyle Group préparerait la liquidation de sa filiale gabonaise pour un peu plus de 1 milliard de dollars (675 milliards de francs).
Plusieurs noms de potentiels repreneurs ont même été citées. Notamment Pérenco, Tullow Oil, Maurel & Prom, Panoro Energy, Vaalco Energy ou encore BW Energy.
Selon le directeur général d’Assala Gabon, Daniel Marini, il ne s’agit que de rumeurs sans fondement.
« Il y a eu en effet récemment plusieurs articles qui ont circulé dans la presse au sujet d’Assala, notamment sur les rumeurs d’une vente des actions de la société par ses actionnaires (…).
Nous avons eu l’expérience dans le passé de trouver fréquemment des articles de presse copiés plusieurs fois, écrits par ceux qui ne vérifient pas forcément les sources et les faits et qui ne nous contactent pas pour avoir des informations fiables ; il est vrai que rumeurs et scandales sont souvent plus vendeurs !
Il y a parmi les sociétés citées, des sociétés cotées en bourse à Paris, New York où ailleurs, et qui ont de ce fait l’obligation légale d’annoncer toute discussion de fusion-acquisition qu’elles auraient.
Je ne pense avoir vu quoi que ce soit de la sorte. Mais on oublie que ces informations, déformées, amplifiées, peuvent causer des dommages. Nos salariés, par exemple, sont affectés par ces rumeurs. Nous devons donc veiller à ne pas les colporter ou les entretenir », a indiqué Daniel Marini dans un entretien exclusif accordé au quotidien L’Union.