DIG / Malgré la publication régulière de mercuriales fixant les prix plafonds des produits de première nécessité (riz, huile, sucre, lait, etc.), leur respect reste largement théorique dans certains points de vente.
Les consommateurs continuent de dénoncer des écarts de prix significatifs, parfois 2 à 3 fois supérieurs aux tarifs officiels, notamment dans les zones périphériques de Libreville ou en période de pénurie.
La situation est encore plus grave à l’intérieur du pays. Ces hausses sont souvent justifiées par les commerçants par les taxes et impôts, les coûts logistiques ou la rareté des produits.
Pourtant, les autorités — à travers la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)— mènent des opérations de contrôle et annoncent régulièrement des sanctions.
Mais ces actions restent ponctuelles, insuffisamment dissuasives et mal coordonnées avec les forces de l’ordre.
Résultat : la confiance des ménages s’érode, tandis que la vie chère demeure une préoccupation majeure.
Sans un dispositif de surveillance permanent, des sanctions réellement appliquées et une meilleure communication sur les prix encadrés, la mercuriale risque de rester un outil symbolique — bien loin des réalités du terrain.



