Vie chère : Les syndicats tirent la sonnette d’alarme !

DIG/ En attendant le démarrage effectif de la Centrale d’achat du Gabon (CEAG) censé réguler les prix des produits de premières nécessités et stopper la spéculation abusive de certains commerçants, la coalition des centrales syndicales gabonaises a lancé un cri d’alarme lors d’un récent point presse à Libreville, dénonçant la hausse continue des prix des denrées alimentaires de première nécessité.

Riz, huile, pain, sucre, farine, poisson, lait… tout augmente, alors que les salaires stagnent, ont alerté les représentants syndicaux.

« Les travailleurs peinent à survivre avec des salaires figés », a déclaré Etienne Moussavou, porte-parole de la coalition, appelant les autorités à prendre des mesures immédiates.

Les syndicats exigent notamment la réduction effective des prix des produits de base, une augmentation significative du SMIG, un contrôle strict des prix sur le marché ainsi que la suppression des taxes jugées excessives imposées aux commerçants, qui répercutent ces coûts sur les consommateurs.

Selon les organisations syndicales, l’indice d’évolution du prix est établi à 0,3 % pour un taux d’inflation évalué à 17 %, soit bien au-dessus du seuil de 3 % imposé en zone CEMAC.

Une situation qui, selon elles, illustre la gravité de la crise et son impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages.

La coalition appelle donc le gouvernement, notamment le ministre d’Etat en charge de la lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima, à agir rapidement pour éviter que cette flambée des prix ne plonge davantage de foyers dans la précarité.

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La Redaction

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