DIG/ Dans un avis signé le 29 août 2017 à Libreville, Bishal Surcka, résident en Chine et actionnaire à 50% de la société Woods International Sarl a demandé l’arrêt des activités commerciales au sein de cette société implantée dans la zone économique à régime priviliégié de Nkok, jusqu’à ce que la situation de la structure d’actionnariat soit claire et résolue.
Bishal Surcka reproche à son associé Sudhansha Modi d’être un manipulateur, un falsificateur et une personne de moralité douteuse.
« Comme je réside en Chine, il a commencé à créer des problèmes au Gabon avec les ouvriers et les fournisseurs qui n’avaient pas été payés. Il ne m’envoyait pas de comptes. Il a essayé de prendre le contrôle de toutes les opérations concernant l’usine et il a manipulé les journaux comptable en me disant que l’usine ne pouvait pas produire de bons résultats », a expliqué Bishal Surcka.
Selon l’homme d’affaires indien, Sudhansha Modi a falsifié sa signature pour produire de nouveau statuts de la société où, soi-disant, il aurait vendu toutes ses parts à son autre partenaire, Vivek Satin d’origine indienne, sans pour autant qu’il soit informé.
Après avoir réalisé des enquêtes en Inde à propos de Sudhansha Modi, Bishal Surcka s’est rendu compte, en plus, affirme t-il que : « Modi et son partenaire sont des gens de moralité douteuse qui ont des problèmes avec les services fiscaux en Inde par manipulation de leur comptes, et ayant reçu plusieurs préavis du gouvernement de l’Inde. Il a fui le pays pour se cacher des services fiscaux ».
« Etant donné que j’ai beaucoup investi dans la société Wood international Sarl, je vous demande de coopérer et d’arrêter vos activité commerciales avec cette société tant que ces problèmes persistent et que nous puissions trouver un terrain d’entente pour continuer notre production », a-t-il conclu.
Brice Gotoa