DIG/ La Zone économique à régime privilégié de Nkok subit les conséquences du ralentissement de l’économie nationale dans ses différentes banches d’activités.
En effet, les mesures de confinement du Grand Libreville marquées par l’arrêt de plusieurs secteurs industriels ont eu un impact sur le rendement de la Zerp.
Selon l’autorité administrative de Nkok, depuis l’arrivée de la pandémie, on note une baisse de 33 % en termes d’emplois et de 30 % des conteneurs exportés dans la zone.
Une situation qui nécessité, selon la ministre en charge de la Promotion des investissements, un plan de relance au sein de cette zone franche.
« Il va donc s’agir de travailler à élargir le nombre d’investisseurs qui interviennent sur cette plateforme en termes de capitaux, de nature d’industries. Avoir plus de marchés à l’international, facilité au maximum tout le process d’investissement des opérateurs économiques de la zone, afin de rendre cette zone économique encore plus dynamique, plus attractive et plus compétitive », a souligné la ministre lors de l’installation du nouvel administrateur de la Zerp de Nkok.
Il faut noter que la forte progression des activités développées depuis 2010 sur la Zerp de Nkok s’est traduite par des créations d’emplois dans divers métiers touchant à l’industrie du bois et d’autres industries.
Plus de 700 milliards de francs d’investissements ont été enregistrés, à ce jour.
En 2018, l’activité économique déployée sur la zone de Nkok a généré environ 3600 postes tous secteurs confondus, en intégrant les sous-traitants.
Ce chiffre montre une forte progression de l’effectif d’agents dans la zone puisque ce chiffre était de 2415 en 2017 après 1010 agents en 2016.