24 sociétés sont actuellement en phase de production et de construction dont onze usines déjà opérationnelles dans des secteurs aussi variés que le Bois, la Sidérurgie, Chimie, les Matériaux de construction. Ces nouvelles activités industrielles de transformation ont déjà permis de créer 1800 emplois indirects, 1148 emplois directs représentés à 63% par des nationaux.
Près de cinq ans après le lancement des travaux d’aménagement initiés en juillet 2011, la ZERP de Nkok, joint-venture entre l’Etat (40%) et Olam (60%), offre aujourd’hui aux investisseurs industriels implantés des parcelles totalement viabilisées.
Passer d’une forêt secondaire d’une superficie de 500 hectares à un espace totalement viabilisé a nécessité quatre années de travaux.
« D’autres zones, lancées dans le même temps en Afrique n’ont pas connu le même rythme de développement. Pour rendre le site opérationnel et accueillir les investisseurs, il nous fallait développer toutes les infrastructures pour soutenir leurs activités. Ces travaux ont mobilisé un investissement de 347 milliards de FCFA. Aujourd’hui, l’autonomie en eau, la fourniture en électricité et le traitement des eaux usées sont assurés, de même que le réseau routier interne à la ZERP de Nkok qui est opérationnel et le quai d’évacuation par voie fluvial vers le port d’Owendo en cours d’achèvement », indique l’Autorité administrative de Nkok.
A cette date, la zone compte officiellement un total de 81 investisseurs. Parmi eux, plus de 40 sont issus du secteur industriel.
Leurs projets devraient représenter un total de 1,7 milliards de dollars (soit 1000 milliards de francs) en Investissements directs étrangers.
24 sociétés sont actuellement en phase de production et de construction dont onze usines déjà opérationnelles dans des secteurs cadrant avec la Stratégie nationale d’industrialisation (SNI) : Bois, sidérurgie, chimie, matériaux de construction.
Il s’agit notamment des entreprises CDG, GABON WOOD INDUSTRIES, AFRICA ALLOYS, OTIM VENEERS, CONSULTING HOUSE FACTORY, KRISHNA INDUSTRIES, RESURGENT GABON, BÉTON GAB, Les Aciéries du Gabon et Gaz industriel et médical.
D’ici fin avril 2016, quatre nouveaux opérateurs se joindront pour porter le total de nombre d’investisseurs en production à quinze. Ces investisseurs sont spécialisés dans les secteurs de la Chimie (Hai Sheng), de la Sidérurgie (Metal CO et Sogamétal) et du Bois (Shinago).
Emplois*
Les activités industrielles de transformation au sein de la zone ont permis de créer 1800 emplois indirects, 1148 emplois directs représentés à 63% par des nationaux. Soit 723 employés gabonais.
« La proportion d’employés nationaux augmentera par le principe d’ajonction d’homologues qui consiste à placer un Gabonais en apprentissage auprès un travailleur étranger. Ainsi, sur une période de deux (2) ans, l’employé gabonais se forme pour remplacer son titulaire », explique l’autorité administrative qui, faut-il le rappeler, a pour mission principale de coordonner, superviser et assurer la tutelle opérationnelle du fonctionnement de toutes les administrations et services de l’Etat installés au sein de la Zone.