Les enfants ont deux fois plus de risques que les adultes de vivre dans l’extrême pauvreté, d’après une nouvelle analyse du Groupe de la Banque mondiale et de l’UNICEF. « Éliminer l’extrême pauvreté : une analyse axée sur les enfants ».
« Non seulement les enfants ont plus de risques de vivre dans l’extrême pauvreté, mais c’est aussi sur les enfants que les effets de la pauvreté sont les plus néfastes. Ce sont les plus mal lotis parmi les plus mal lotis, et c’est encore pire pour les jeunes enfants, puisque les privations qu’ils subissent affectent le développement de leur corps et de leur esprit », explique Anthony Lake, Directeur général de l’Unicef. « Il est choquant que la moitié des enfants en Afrique subsaharienne et qu’un enfant sur cinq dans les pays en développement grandissent dans l’extrême pauvreté. Non seulement cela limite leur avenir, mais cela tire aussi leur société vers le bas ».
Cette nouvelle analyse arrive juste après la publication de la nouvelle étude phare du Groupe de la Banque mondiale, « Pauvreté et prospérité partagée 2016 : agir contre les inégalités », d’après laquelle environ 767 millions de personnes dans le monde vivaient avec moins de 1,90 dollar É.-U. par jour en 2013, la moitié d’entre elles étant âgées de moins de 18 ans.