DIG/ Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, a ouvert, le 30 janvier 2019 à Libreville, la 47ème réunion du Conseil des ministres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).
Cette session va permettre de délibérer sur plusieurs sujets de la toute première importance pour le devenir de l’organisation.
Il s’agit, entre autres, de l’adoption du budget de l’Ohada pour l’exercice 2019. Laquelle dotera les institutions des moyens de leurs actions ; de l’édification de l’immeuble siège de l’Ohada ; du renforcement des capacités des institutions par le choix des hommes et des femmes qu’il faut à la place qu’il faut ; ainsi que la détermination d’une stratégie afin de préserver la pérennité et la santé financière de l’Organisation.
« Vos délibérations sur ce point marqueront durablement le devenir de notre organisation. C’est en partie à ce prix que nous pouvons maintenir le niveau élevé de performances qui nous vaut aujourd’hui la confiance grandissante des partenaires techniques et financiers d’envergure », a souligné Julien Nkoghe Bekalé.
Au cours de cette 47ème réunion, la Banque mondiale remettra un rapport sur le développement du secteur privé dans les 17 pays d’Afrique.
« Il s’agit d’un rapport qui essaie d’évaluer l’impact du travail de l’Ohada sur les dix dernières années. Le programme d’amélioration du climat des investissements qui a permis de soutenir les travaux de l’Ohada ainsi que le financement qu’on a pu faire, nous ont permis de confirmer un certain nombre de résultats. Ce sont des résultats assez salutaires qui touchent non seulement les pays les plus développés de la région mais aussi les pays qui sont en conflit », a confié Issa Faye, représentant de la Banque mondiale.
Ce rapport relève que plusieurs réformes de l’environnement des affaires ont eu un impact significatif sur l’accès au financement, la réduction des coûts et la création d’entreprises.
En 25 ans d’existence, l’Ohada s’est mondialement imposée comme un modèle original et réussi d’intégration juridique et judiciaire.
Au fil des années, l’Organisation a su faire du droit un réel levier du développement économique, avec un succès incontestable.
Brice Gotoa
