500 entreprises exercent dans l’informel au marché Mont-Bouët

L’opération de recensement et d’immatriculation des commerçants du marché Mont-Bouet lancée en mai et juin 2015 par la direction générale des Impôts a mis à nu l’ampleur du secteur informel dans le plus grand marché de la capitale.

Selon les résultats des enquêtes menées sur le terrain par les équipes de la DGI,  sur les 1400 entreprises recensées à Mont-bouet, 487 exercent dans l’informel le plus total. C’est-à-dire, qu’elles ne sont  ni recensées, ni immatriculées donc ne payent pas d’impôt ! Et après vérifications, 98 d’entres elles ont fait de fausses déclarations sur la nature réelle de leurs activités.

«  Nous sommes dans une zone où ne cessent de proliférer de nombreuses  activités informelles qui génèrent des transactions se chiffrant à plusieurs milliards de FCFA dans la clandestinité la plus totale. Est-il normal que des individus violent en toute tranquillité et sans être inquiétés les lois en vigueur et s’enrichissent pendant que d’autres, plus consciencieux et respectueux des lois, payent leurs impôts. Vous conviendrez avec moi que cet état de fait ne doit plus prospérer, au risque d’encourager ces comportements déviants », avait fustigé le directeur général adjoint 2 des Impôts, Yannick Mokanda.

La seconde phase de cette vaste campagne de fiscalisation a été lancée en novembre 2015 au marché de Nkembo et devrait s’étendre à l’ensemble des autres espaces commerciaux situés dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda.

Notamment  Awendje, Louis, PK8- PK12, Charbonnages, Nzeng Ayong, Oloumi, Okala-Premier Campement,  Pont Nomba, puis tous les marchés de l’intérieur du pays.

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La Redaction

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