DIG/ L’appui budgétaire de près de 1000 milliards de francs accordé par les bailleurs de fonds (FMI, Banque mondiale, Bad, AFD) entre 2017 et 2019 n’ont eu aucun impact sur la réduction de la pauvreté au Gabon.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), 1/3 de la population gabonaise (600 000 personnes sur une population de 1,8 million d’habitants) vit toujours en dessous du seuil de pauvreté. Soit avec moins de 580 francs par jour.
D’après le Fonds, les dépenses sociales du gouvernement sont jugées très insuffisantes au vue des besoins urgents dans les domaines tels que la Santé et l’éducation.
« Presque un-tiers de la population gabonaise vit encore en dessous du seuil de pauvreté.
La poursuite des efforts pour garantir un niveau de dépenses sociales compatible avec les ambitions des autorités, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, apparaît essentielle.
Dans ce contexte, le programme entre le gouvernement et le FMI inclut des seuils minimums de ressources à allouer à ces secteurs.
Malheureusement, ces niveaux n’ont pas souvent été atteints et les moyens mis à dispositions des administrations en charge des problématiques sociales sont encore au-dessous des objectifs initiaux.
Des efforts sont également nécessaires pour rendre ces dépenses plus efficaces et avoir un véritable impact sur les populations les plus vulnérables », avait indiqué le Chef de mission du FMI au Gabon, Boileau Loko, lors de sa dernière visite au Gabon en octobre 2019.