Ike Ngouoni en prison : « Tel est pris qui croyait prendre »

DIG/ Le porte-parole de la présidence de la République ne croyait pas si bien dire lorsqu’il pondait, il y a 7 mois, le 30 avril 2019, en plein cœur du scandale du « Kévazingo« , cette déclaration sibylline ( lire en dessous) qui aujourd’hui s’est brutalement retournée contre lui.

Interpellé il y a une dizaine de jours dans le cadre de l’opération Scorpion, le conseiller politique du chef de l’Etat gabonais, Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, a finalement été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, le vendredi 30 novembre 2019, a confirmé son avocate Carole Moussavou citée par la presse locale.

Aujourd’hui, du fond de sa cellule, le bras droit de Brice Laccruche Alihanga – présenté comme psychologiquement fragile- doit revivre en boucle sa déclaration, convaincu que la justice ne lui fera aucun cadeau en cas de culpabilité avérée.

« Cette affaire est d’une extrême gravité. Elle exige, en retour, la plus grande sévérité. La présidence de la République a demandé aux institutions compétentes que la lumière, toute la lumière, soit faite à ce sujet.

Elle souhaite que des peines exemplaires, une fois les responsables identifiés et confondus, soient prononcées.

Il ne doit y avoir ni faiblesse, ni impunité, ni passe-droit, quel que soit le rang des personnes concernées, des individus impliqués.

La justice, avec le temps qui la caractérise, doit faire son travail. Elle le fera en toute indépendance.

Si des responsables, quels qu’ils soient, où qu’ils soient, ont failli, ils seront durement sanctionnés.

Notre bras ne tremblera pas. La corruption n’a pas sa place au Gabon ».  dixit Ike Ngouoni, le 30 avril 2019 (Kevazingogate)

Tel est pris qui croyait prendre.

 

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La Redaction

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